Frédéric Péloquin expose du 13 au 30 novembre 2013 – Vernissage le 21 novembre-

In Uncategorized on 26 octobre 2013 at 7:17

Qui est Frédéric ?

Biographie :

Originaire de la région des Cantons-de-l’Est, Frédéric Péloquin habite et travaille maintenant à Montréal. Il obtient un Baccalauréat en Arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal en 2010, d’où on lui octroie une mention d’honneur pour son oeuvre 100 % Peinture. Peintre, vidéaste et photographe de scène, Frédéric est aussi accordéonniste-accompagnateur et auteur-compositeur-interprète. Depuis quelques années, il fait le tour de la province avec ses chansons loufoques, ses textes riches et tranchants en s’accompagnant avec son accordéon. Ses performances musicales l’ont mené notamment en Italie, en France, en Suisse et aux États-Unis. Il partage également un intérêt pour l’enseignement des arts, particulièrement en millieu de la déficience intellectuelle. La peinture de Frédéric Péloquin est en relation à la vie, elle est plus vicérale qu’esthétique. Recyclée, elle témoigne de la condition humaine, tout comme de la condition de la terre sous le poids de celle de l’homme. Cette peinture vivante et capricieuse, qui travaille d’elle-même, force l’artiste à l’improvisation.

démarche artistique :

Après avoir consacré la quasi-totalité de mon cursus scolaire et les
années qui suivirent sur les questions relatives au recyclage et à la recherche de nouvelles
approches et techniques pour assurer la revalorisaton du rebut dans la peinture et dans l’Art, je
propose aujourd’hui un travail où la matère non noble n’est plus la chose à voir, mais bien la
chose par laquelle on voit, celle qui soutent, celle qui porte. Au fil de ses années d’exploration,
j ‘ai su créer ma propre matière structurelle à base de latex recyclé. Ainsi, mes créations
ne sont plus sur toile montée sur faux-cadres, mais sur des plaques de peinture montées sur
châssis. Ces dernières résultent d’un procédé qui s’approche beaucoup du moulage et qui
permet de prendre l’empreinte de la surface (plancher, table…) sur laquelle les coulées de latex
sont effectuées. Les fonds de pots de peinture séchée ont laissés la place à une peau, une écorce
de sol à contempler. Un épiderme de latex, gercé, craquelé, vieux comme la terre d’où il vient,
un paysage, une strate de vie ; voilà ce qu’est devenu mon travail artistque.
Devenu ? En fait, il s’agit de la suite des mêmes préoccupations. Les mêmes thèmes sont
présents, le hasard, l’accident, la maladie, la déchirure, la trace du temps. Le rendu s’est raffiné
par une translation de la matère torturée, jouant un nouveau rôle, le devant devenu derrière.
Ici, c’est la surface qui donne le tempo, qui dicte la marche à suivre. Cette surface est vivante et
capricieuse, elle travaille d’elle-même, créant des événements hasardeux qui me force
constamment à l’improvisaton pour mettre en évidence l’altération, le renouveau, l’autre sens…